Drummondville, lundi le 8 octobre 2007– Dans le cadre d’un cours en science politique, le 4 octobre dernier, une équipe d’étudiants a organisé une conférence sur l’éducation mettant en scène cinq représentants d’instances diverses : QS (Québec solidaire), PQ (Parti québécois), ASSÉ (L’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante), IRIS (Institut de recherche et d’informations socio-économiques) et IEDM (Institut économique de Montréal). Seuls, l’ADQ et le PLQ n’ont pas répondu à cette invitation. Auraient-ils des positions trop difficiles à défendre, s’interroge Luce Daneau, porte-parole pour Québec solidaire. Je suis déçue que notre député n’ait pas pris la peine d’envoyer une personne de son équipe ou un de ses membres pour débattre le point de vue de son parti en regard au dégel des frais scolaires. Cela dénote d’un manque d’initiative ou simplement n’accorde-t-il pas d’importance à ce qui préoccupe les jeunes, ajoute Mme Daneau.
Devant une salle d’une cinquantaine de personnes, tous les invités s’entendaient pour dire qu’il en coûte 550$M aux étudiants en frais d’étude post-secondaire selon les statistiques de 2004. Le représentant de l’IRIS a démontré avec facilité la possibilité de rendre l’éducation gratuite. Jonathan Vallée-Payette, représentant de Québec solidaire, exposait l’exemple suivant : Une des solutions envisageables serait de récupérer une partie des évasions fiscales. « D’ailleurs, a-t-il dit, l’ex-ministre des finances du parti Libéral, monsieur Yves Séguin avait mis en place des mesures qui ont permis de récupérer 150$M. Curieusement, peu de temps après, le ministre Séguin tirait sa révérence. Par la suite, on n’a plus entendu parler d’évasions fiscales », ajoute Jonathan Vallée-Payette de QS sous les applaudissements de l’assistance.
« Québec solidaire exige un réinvestissement de l’ordre de 305 millions dans le réseau collégial. Dans cette perspective, nous appuyons la Coalition-Cégeps qui promeut un financement pour le collégial à 40% du financement total au postsecondaire. Les Cégeps formant 40% des effectifs, il est normal qu’ils aient leur juste part. De plus, un gouvernement de Québec solidaire s’opposerait à la décentralisation du réseau. Nous croyons qu’une telle décentralisation ne ferait que profiter à celles et ceux qui souhaitent une privatisation à la pièce. Il faut valoriser la formation générale. Cette dernière permet une formation citoyenne fondamentale à l’exercice démocratique, » souligne Jonathan Vallée-Payette, représentant de l’éducation de Québec solidaire.
« Québec solidaire appuie les étudiantEs qui revendiquent le dégel des frais de scolarité et réitère le désir que l’éducation soit gratuite pour toutes et tous », affirme Luce Daneau, porte-parole pour QS-Drummond qui assistait à cette conférence.
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Source : Lorie D. Courchesne
Responsable des communications
de Québec solidaire Drummond