« Le problème à l’heure actuelle, c’est que tout le monde finance un système qui n’est accessible qu’à une minorité de familles. Il est profondément injuste que tous les parents payent via leurs impôts des subventions aux écoles privées, même s’ils n’ont pas les moyens d’y envoyer leurs propres enfants ! Parmi les partis politiques il n’y a que Québec solidaire qui s’engage à mettre fin à cette iniquité. Pourtant, selon un récent sondage, 73% des Québécois.e.s sont d’accord avec nous sur cet enjeu », rappelle le député de Gouin et porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois.
Le plan de transition pour mettre fin au financement public des écoles privées s’échelonnera sur quatre ans. En se basant sur des études crédibles, il est anticipé qu’environ 50% des élèves présentement dans le réseau privé subventionné intègreront les écoles publiques. Les écoles qui décideront de rester privées devront se passer de subventions et faire payer le plein tarif à leurs clients. Mettre fin aux subventions donnera une marge de manœuvre de près de 100 millions $ par année qui pourront être réinvestis dans le réseau public. Québec solidaire annoncera ultérieurement des sommes additionnelles pour permettre un réinvestissement suffisant pour remettre sur pied un réseau public de qualité et combler les besoins de tous les élèves.
« Aujourd’hui, nous faisons une première proposition aux Québécoises et aux Québécois. Un gouvernement solidaire aura la volonté politique nécessaire pour reconstruire le réseau public d’éducation que les libéraux et les péquistes ont charcuté dans les dernières décennies. Pour cela, il faut avoir le courage de s’attaquer aux vaches sacrées et aux privilèges accordés depuis plus de 30 ans à une petite minorité. Ce n’est certainement pas la CAQ qui offre ce véritable changement de cap. Ça ne serait que bonnet blanc et blanc bonnet avec le gouvernement actuel », poursuit M Nadeau-Dubois.
Échéancier de transition pour mettre fin au financement public des écoles privées
An 1 : Mise sur pied d’un Bureau de transition. Un gouvernement solidaire expliquera à la population, aux parents et administrateurs d’établissements privés quelles sont leurs options.
An 2 : Début des négociations avec les établissements privés intéressés à s’intégrer au système public.
An 3 : Adoption d’un protocole avec les établissements et début des premières transitions vers le public.
An 4 : Fin des subventions aux écoles privées.
La fin des privilèges
Pour la députée et porte-parole, Manon Massé, cesser le financement public des écoles privées n’est que la première cible des solidaires à l’orée de cette dernière session parlementaire avant l’élection d’octobre prochain.
« Tout au cours de cette session parlementaire, nous ne nous gênerons pas pour nous attaquer aux politiques qui favorisent uniquement des privilégié.e.s. À l’Assemblée nationale, nous sommes les seuls qui osons nous attaquer aux vaches sacrées qui profitent toujours à la même gang. La population du Québec en a marre que la vieille clique qui gouverne depuis 30 ans travaille d’abord à satisfaire les volontés de l’élite économique au détriment de la grande majorité des gens qui doivent sans cesse se serrer la ceinture. À Québec solidaire on pense pareil. Nous ce qu’on veut, c’est changer le système, pour vrai », affirme Mme Massé.
Un message, un commentaire ?