Toujours en attente du dévoilement d’une politique de la réussite éducative, la CSQ, la FSE et plusieurs de leurs syndicats affiliés, comme le Syndicat de l’enseignement du Lanaudière (SEL-CSQ), le Syndicat des travailleurs de l’éducation de l’Est du Québec (STEEQ-CSQ) et le Syndicat de l’enseignement de l’Estrie (SEE-CSQ) avaient vivement dénoncé le fait que plusieurs écoles se voient privées du précieux soutien qu’est l’aide alimentaire, surtout les écoles défavorisées des régions du Québec.
« Comme 33 000 élèves de plus en profiteront, alors nous ne pouvons que saluer cette décision qui arrive à point nommé pour eux. Nous serons derrière chaque mesure qui favorisera l’égalité des chances pour les élèves, notamment en ce qui a trait aux mesures pour aider les milieux défavorisés. Il en reste cependant beaucoup à faire puisque la pauvreté est importante et que les compressions des dernières années l’ont été tout autant », a fait savoir Louise Chabot, présidente de la CSQ.
« L’aide alimentaire est une mesure incontournable de la réussite éducative, tout simplement parce que les élèves doivent avoir mangé pour apprendre. On n’apprend pas le ventre vide, tous les enseignants le savent. Nombreux sont ceux qui doivent garder des barres tendres et des pommes dans leurs tiroirs pour dépanner. Voilà pourquoi cette décision sera bienvenue dans les milieux », a déclaré Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ.
La CSQ et la FSE-CSQ prendront connaissance des détails de cette annonce quand le ministre en fera connaître toutes les modalités.
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