« Les victimes des pesticides s’impatientent et elles ont raison. Après les dizaines de mémoires et de témoignages accablants qu’on a entendus l’année dernière en commission parlementaire, la moindre des choses aurait été que le gouvernement reconnaisse la maladie de Parkinson comme une maladie professionnelle pour les travailleurs et travailleuses agricoles. Malheureusement, la CAQ a pelleté le problème par avant et un an plus tard, on se trouve encore à la case départ.
Le consensus est pourtant clair au Québec : les agriculteurs et les agricultrices veulent travailler dans des conditions qui sont sans risque pour leur santé. Est-ce que le gouvernement va se ranger encore une fois du côté des intérêts de l’industrie des pesticides plutôt que de ceux du public ? Le ministre Boulet doit moderniser la Loi sur les accidents de travail et les maladies professionnelles comme il s’y est engagé en janvier dernier », déclare Émilise Lessard-Therrien.
Un message, un commentaire ?