La croissance de Pangea sur les terres agricoles du Québec est décriée par de nombreux joueurs régionaux. Les producteurs locaux et la relève n’arrivent pas à concurrencer le portefeuille de l’entreprise multimillionnaire financée à même l’argent des Québécois et des Québécoises. Cette compétition déloyale inquiète les principaux intéressés et provoque un stress percutant chez nos producteurs.
« La relève agricole locale, déjà en difficulté, se fait prendre des terres par un géant montréalais qui a la lassitude de spéculer et mettre plus d’argent jusqu’à forcer les agriculteurs locaux à se retirer de la course, explique Gabriel Nadeau-Dubois. Le plus désolant, c’est qu’on nous présente Pangea comme un partenaire pour les producteurs, mais en réalité l’entreprise détruit le modèle agricole familial québécois. »
La valeur des terres agricoles grimpe et devient hors de portée de la relève en agriculture. De plus, la méthode Pangea mène les terres agricoles à une gestion de moins en moins locale en plus d’être concentrée aux mains de moins de personnes.
« Le modèle agricole québécois est déjà en danger par l’accaparement des terres par des sociétés étrangères et voilà maintenant une société québécoise, aidée par le Fonds FTQ et la Caisse, qui intensifie le phénomène et dépossède nos régions. Je me désole de voir l’effritement du monde rural au bénéfice d’une entreprise dont la rentabilité se base sur la spéculation foncière », déclare le porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois.
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