La Coalition réclame donc l’intervention de la Commission des droits de la personne du Québec, afin de faire toute la lumière sur ces allégations. « Il est absolument nécessaire que toute la lumière soit faites sur ces témoignages troublants. Nous ne devons pas accepter que la police interpelle et détienne des citoyens et des citoyennes avec comme seul prétexte qu’ils ou elles arborent un signe politique. Le public a le droit de savoir ce qui s’est passé. » déclare Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole de la CLASSE, indiquant également que la Coalition n’exclue pour le moment aucun recours pour faire la lumière sur les évènements.
La Coalition rappelle que les évènements des derniers jours s’inscrivent dans une vague plus large de répression politique et policière. « La Commission des droits de la personne doit examiner non seulement les évènements d’en fin de semaine, mais aussi les agissements des différentes forces policières depuis le début du conflit. On parle évidemment de brutalité et d’arrestations de masse lors des manifestations, mais également d’intimidation et de fouilles illégales et arbitraires sur des citoyens et citoyennes arborant le carré rouge. Ça ne peut plus durer. » poursuit Camille Robert, co-porte-parole de la CLASSE.