La FIPEQ-CSQ appelle le gouvernement à réévaluer ses offres actuelles, qui sont très insatisfaisantes. Avec ce résultat, conformément au mandat donné par les membres des ADIM, les actions concertées pourront être déclenchées au moment jugé opportun, en fonction de l’évolution prochaine des négociations.
« Si le gouvernement a longtemps négligé ce secteur d’activité très féminin, nous voilà à un moment critique. Le réseau de la petite enfance est en sérieuse difficulté alors que les enfants ont besoin d’un service de qualité et que les parents, avec raison, n’en attendent pas moins. La pénurie frappe de plein fouet et la réponse du gouvernement n’est pas à la hauteur. Une vraie négociation avec de vraies offres pour améliorer les conditions de travail des responsables en services éducatifs en milieu familial (RSE) est essentielle pour la pérennité du réseau. Les acteurs du réseau et les scientifiques reconnaissent tous l’importance d’un bon réseau de la petite enfance pour le développement de l’enfant. Que fait le gouvernement ? », demande Madame Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ.
Bien que la FIPEQ-CSQ et ses affiliés préfèrent éviter de déclencher de telles actions, ils n’hésiteront pas à mobiliser les membres si la négociation continue à s’étirer inutilement. En progression sur quatre semaines, les actions concertées prévoient des ouvertures tardives des services éducatifs offerts par les RSE. La première semaine, les services ouvriront avec 30 minutes de retard, puis le retard augmentera de 30 minutes supplémentaires chaque semaine. Ainsi, la deuxième semaine, l’ouverture sera retardée de 60 minutes, la troisième de 90 minutes et la quatrième semaine de 120 minutes. Enfin, si la négociation n’offre pas d’avancées satisfaisantes, deux demi-journées et une journée complète de grève pourront être déclenchées, au moment jugé opportun.
« Dix-huit mois se sont écoulés depuis que l’entente collective est échue. Il est temps que les revendications légitimes des RSE soient entendues. La balle est dans le camp du gouvernement », affirme Madame Grenon.
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