Turbulences sociales
Les nombreuses années d’austérité budgétaire et la montée de la xénophobie et du conservatisme contribuent énormément à l’augmentation des clivages sociaux et des inégalités économiques. Heureusement, de nombreux groupes sociaux réagissent à ce vent de droite et s’opposent à ce mouvement qu’ils considèrent opposé au bien commun et aux droits des personnes. « Turbulences sociales, c’est une réappropriation collective et communautaire d’une voie publique pour réaffirmer notre de droit de manifester, pour se solidariser, pour apprendre et pour faire connaître nos luttes et nos revendications pour une société plus juste, plus équitable où les droits de toutes les personnes qui forment notre communauté sont pleinement respectés », explique Éloïse Gaudreau, porte-parole de l’événement.
L’éducation populaire autonome, un moyen de reprendre du pouvoir sur nos vies
L’éducation populaire, c’est le coeur de l’action des groupes membres du RÉPAC 03-12. Notre approche repose sur l’idée que nous pouvons, en tant que collectivité, agir sur notre milieu, changer les choses, améliorer notre sort. « Au RÉPAC, on croit que tout changement doit partir des gens eux-mêmes, c’est pour ça qu’on tente toujours de ramener les enjeux politiques et économiques dans la rue, proche du quotidien des gens. Dans le fond, Turbulences sociales c’est une forme de réappropriation de l’espace commun, un espace pour discuter, pour apprendre comment vit l’autre, un espace pour briser l’isolement et reprendre du pouvoir sur les enjeux qui nous touchent », a déclaré Vania Wright-Larin, porte-parole du RÉPAC.
Le Regroupement d’éducation populaire en action communautaire de Québec et de Chaudière-Appalaches rassemble une cinquantaine de groupes communautaires autour de la défense des droits sociaux et de la promotion de l’éducation populaire autonome.
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