Le gouvernement annonce aujourd’hui de nouvelles consignes pour la gestion des cas et des contacts, remettant en question les consignes annoncées le 4 janvier dernier. Ces consignes, venant notamment affaiblir les mesures d’isolement en maintenant ouverts des groupes après la découverte d’un cas, ont de quoi inquiéter. Il en va de même de la gestion des cas confirmés à l’aide de tests rapides en lieu et place de tests confirmés par laboratoire. Cette décision, qui accroît considérablement les risques auxquels sera exposé le personnel des services de garde, intervient alors même que tout n’est pas fait pour assurer la protection du personnel et des enfants face à la transmission aérienne du virus. La FSSS-CSN demande l’accès aux tests rapides pour le personnel, que l’ensemble du personnel atteint de la COVID soit automatiquement couvert par la CNESST et une augmentation des journées de la banque COVID pour les responsables de service de garde en milieu familial.
« Ces incessants changements dans les consignes finissent par perdre tout le monde. Ce qu’il faut actuellement, ce n’est pas d’assouplir les consignes, mais bien de mieux protéger les travailleuses, les enfants et les familles de ceux-ci. Ce que le gouvernement doit faire, c’est rendre disponibles les masques N95 dans les CPE et les milieux familiaux », explique Lucie Longchamps, vice-présidente de la FSSS-CSN.
Rencontre d’urgence réclamée avec la CNESST
La FSSS-CSN interpelle aussi la CNESST afin qu’elle convoque d’urgence les acteurs du réseau des services de garde éducatifs à l’enfance et les experts en santé et sécurité au travail afin que des directives claires et conformes à la Loi sur la santé et la sécurité au travail soient émises sans délai.
« Il n’y a pas de compromis à faire avec la santé et la sécurité du personnel dans les services de garde. La CNESST a un rôle important à jouer, alors qu’on s’apprête à accroitre les risques dans ces milieux », de conclure Judith Huot, vice-présidente de la FSSS-CSN.
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