Montréal, le 12 décembre 2008. – Après l’Abitibi-Témiscaminque, la Côte Nord, Laval, le Saguenay–Lac-Saint-Jean, Montréal, la Gaspésie, la Montérégie et l’Estrie, la région de l’Outaouais joint les rangs des autres régions ayant entamé le processus de syndicalisation des responsables de services de garde (RSG) en milieu familial. « Nous sommes heureux d’accueillir un premier CPE de l’Outaouais dans nos rangs. Cela est devenu possible puisqu’une forte majorité de responsables de services de garde a choisi la CSQ à la suite d’un vote au scrutin secret tenu entre la CSQ et la CSN », se réjouit la vice-présidente de la CSQ, Louise Chabot.
Un bilan encourageant
Quelques semaines seulement après le jugement invalidant la loi 8, qui empêchait la syndicalisation des Responsables de services de garde (RSG) en milieu familial, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) a déposé 36 requêtes en accréditation pour représenter plus de 3 600 RSG provenant de différentes régions à travers le Québec. Ce qui totalise maintenant 25 % de la représentation totale des 14 500 responsables de services de garde au Québec.
« D’autres RSG ont joint le mouvement de syndicalisation cette semaine dans des régions où il était déjà bien enclenché, soit la Côte Nord, la Montérégie et Montréal. De plus, des réunions d’information se tiennent simultanément dans plusieurs autres régions à travers le Québec. Les responsables de services de garde y participent en grand nombre puisqu’elles sont impatientes d’en connaître davantage sur les nouveaux droits qu’elles ont récupérés », mentionne Mme Chabot.
La CSQ largement majoritaire
Mme Louise Chabot invite les responsables de services de garde à s’informer pour connaître les endroits des réunions d’information qui se dérouleront au cours des prochains jours. La CSQ entend bien maintenir ce rythme puisque les demandes d’information ne cessent d’affluer.
Profil de la FIPEQ-CSQ
La Centrale des syndicats du Québec représente près de 160 000 membres, dont plus de 3 600 intervenantes en milieu familial et plus de 1 700 travailleuses dans les installations des CPE. Celles-ci sont regroupées au sein de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec.