La FQPPU est heureuse de vous transmettre le rapport faisant état des résultats de l’enquête nationale sur la surcharge administrative du corps professoral universitaire québécois qu’elle a menée en mars 2018.
En ce qui a trait aux résultats, plus du deux tiers des répondants estiment que leur charge administrative est déraisonnable. Les principales causes identifiées sont les exigences liées aux achats et aux remboursements des dépenses de recherche et de déplacements (42%), la reddition de compte liée à la réalisation du travail (24%), les demandes de financement et la reddition de compte liée à la recherche (21%), l’embauche et la gestion du temps de travail des assistants, stagiaires et professionnels de recherche (17%) et la production de multiples versions du curriculum vitae à l’intention de différents organismes (15%).
Parmi les pistes de solution les plus abondamment mentionnées par les répondants, notons l’embauche de plus de personnel administratif et l’accroissement de leurs responsabilités (41%), la mise en œuvre d’une approche intégrée en matière de reddition de compte au sein des institutions universitaires (36%), l’amélioration et la simplification du processus de remboursement des dépenses (36%), l’informatisation et l’automatisation des formulaires, puis l’utilisation de la signature électronique (21%), ainsi que l’uniformisation des différents formats de curriculum vitae selon le modèle du CV commun canadien (9%).
Les résultats de cette enquête invitent à des actions collectives de la part des associations et syndicats de professeures et professeurs d’université, qui hériteront de la responsabilité de négocier la simplification des exigences administratives qui incombent au corps professoral avec les directions de chacun des établissements. Du côté de la FQPPU, les résultats appellent à l’ouverture d’un dialogue avec les conseils subventionnaires de la recherche, afin de trouver des solutions au fardeau administratif qui soient cohérentes avec le respect des règles éthiques élémentaires et d’un usage responsable des fonds publics investis en recherche.
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