« Les questions de l’accessibilité et du mal-financement demeurent centrales. Pour y répondre, nous proposons de réinstaurer la taxe sur le capital des entreprises financières qui rapportait 737 millions $ en 2006, un montant dont la société québécoise s’est privée collectivement. Cet outil fiscal permettrait d’assurer la gratuité scolaire, renflouerait en partie les coffres des universités et rendrait les études supérieures plus accessibles », avance Madame David.
Pour renverser la tendance à la création d’un réseau universitaire à plusieurs vitesses, les Solidaires proposent de rééquilibrer le mode de financement public des universités. La formule actuelle entraîne une course à la clientèle, pousse les universités à privilégier la recherche subventionnée au détriment de l’enseignement et à développer certaines disciplines pour des raisons strictement financières.
« L’université d’aujourd’hui doit répondre aux défis majeurs que vit le Québec en 2012 et ils ne sont pas qu’économiques mais sociaux, culturels et environnementaux. Nous sommes par conséquent opposés au déplacement progressif du modèle universitaire québécois vers un modèle anglo-saxon où cohabitent des frais de scolarité élevés, des salaires faramineux pour les hauts dirigeants et un biais marqué pour la recherche subventionnée au détriment de l’enseignement », conclut-elle.
SOURCE : Aile parlementaire de Québec solidaire