L’ASSÉ considère que l’austérité est le résultat d’un constat erroné de la situation financière du Québec. Le gouvernement Couillard ne s’attarde qu’à la colonne des dépenses et refuse d’examiner la colonne des revenus. C’est pourquoi l’ASSÉ revendique l’instauration de mesures fiscales étant en mesure de renflouer les coffres de l’État et de financer, entre autres, le système d’éducation et de santé. Deux des mesures revendiquée par l’ASSÉ est la lutte à l’évasion fiscale et la taxation des banques.
« Nous savons qu’à ce congrès, des gens qui ont mis leur argent dans des paradis fiscaux, y compris le premier ministre Philippe Couillard, réfléchissent à la manière de sabrer dans les services sociaux faute d’argent. Nous savons où est l’argent : dans les paradis fiscaux et les banques ! » s’indigne Myriam Leduc. L’ASSÉ dénonce la précarisation du niveau de vie des citoyens et citoyennes par l’attaque du gouvernement libéral sur les acquis sociaux.