« Cette action lance un message clair à la haute direction. Les négociations bloquent sur les enjeux majeurs. Nous voulons négocier, mais les représentants patronaux nous disent qu’ils n’ont pas de mandat pour bouger. Cette grève du temps supplémentaire n’affectera pas la population », a expliqué Michel Drapeau, président du Syndicat des technologues affilié au SCFP.
Les enjeux principaux sont le régime de retraite, l’organisation du travail, le maintien du pouvoir d’achat et la sous-traitance.
En juin, les technologues d’Hydro-Québec, par scrutin secret, ont voté à 95 % en faveur d’un déclenchement des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.
Le syndicat rappelle que la santé du régime de retraite dont le taux de capitalisation est à 115 % est excellente et qu’Hydro-Québec a encaissé des profits records de 2,94 milliards pour le seul exercice financier 2013 auquel s’ajoutent 403 autres millions pour le premier trimestre de 2014.
Le Syndicat des technologues d’Hydro-Québec (SCFP 957) représente 2500 techniciens sur l’ensemble du territoire québécois. Ses membres travaillent dans 24 spécialités différentes (télécommunications, électrique, génie civil, automatisme, etc.). Ils sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2013.