En 2018, 62 personnes ont perdu la vie lors d’un accident de travail. Même si c’est équivalent à l’année 2017, cela reste inacceptable. De plus, on compte 164 décès dus à des maladies professionnelles, dont 135 décès causés par l’amiantose. « Tout cela est désolant. Le Québec doit mieux se préoccuper de la santé de ses travailleurs et travailleuses. C’est le pouvoir du législateur de protéger sa population. Or, il appert que la Loi sur la santé et sécurité du travail ne s’applique pas dans son entièreté dans tous les milieux de travail, dont le secteur de la construction où les travailleurs ont cinq fois plus de risques de mourir. Cela doit changer », déclare le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.
« Encore aujourd’hui, c’est plus de 80 % des travailleurs et travailleuses qui sont exclus de l’application d’une grande partie de la Loi en raison de leur secteur économique et de leur métier. Il faut que ça cesse. Le gouvernement de la CAQ a une chance de passer à l’histoire et de faire ce que les gouvernements précédents ont toujours refusé d’effectuer, soit de rendre tous les milieux de travail sécuritaires », ajoute le secrétaire général.
La FTQ ainsi que ses syndicats affiliés invitent les médias à souligner avec eux le Jour commémoratif des personnes décédées ou blessées au travail qui aura lieu, comme chaque année, le 28 avril. À cette occasion, plusieurs dizaines de militants et militantes de la FTQ vont défiler devant l’Assemblée nationale à Québec à compter de 15 heures aujourd’hui.
Renseignements : https://ftq.qc.ca/actualites/rassemblement-28-avril-jour-commemoratif-personnes-decedees-blessees-travail.
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