« Les montants dédiés aux infrastructures sont certainement bienvenus, mais au rythme des investissements, les écoles risquent de se transformer en coquilles vides. Les milliards en infrastructures perdront tout leur sens s’ils ne s’accompagnent pas d’investissements majeurs dans les services directs aux élèves, dans l’enseignement, le personnel de soutien et le personnel professionnel. L’image parle d’elle-même : la même semaine où le ministre de l’Éducation ajoute à peine 20 millions de dollars non récurrents (l’équivalent d’environ 6 500 dollars par école) pour l’ajout de services aux élèves et qui disparaîtront l’an prochain, il ouvre les vannes pour l’ajout de 3,7 milliards dans les infrastructures ! Quand on regarde les colonnes d’investissements dans nos écoles, il y a de quoi se préoccuper de la vision du gouvernement Legault qui accorde l’importance au béton avant l’éducation », s’inquiète Sonia Ethier.
Également, la présidente de la Centrale demande au gouvernement de maximiser l’implication du personnel de soutien scolaire dans la mise en œuvre de ses nombreux chantiers. « Le personnel de soutien scolaire est compétent et outillé pour fournir plusieurs des services nécessaires à la construction, l’agrandissement, la transformation et la rénovation des écoles du Québec. L’expertise existe déjà dans le réseau scolaire et avant de recourir au privé, nous espérons que le gouvernement mettra à profit la compétence de ses propres employés », de conclure Sonia Ethier.
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