« Les mesures que l’on met de l’avant viennent répondre à des problématiques qui auraient dû être réglées il y a longtemps à notre avis. Avec les élections qui arrivent à grands pas, c’est le temps pour les partis de faire preuve d’initiative et de leadership sur les questions étudiantes », affirme Maya Labrosse, présidente de la FECQ.
Pour une éducation et une société plus juste
Les propositions mises sur table par la Fédération couvrent une panoplie d’enjeux qui font partie du quotidien de ses membres, en plus d’avoir une pertinence pour l’intérêt général. Voici quelques-uns des changements phares qui seront réclamés aux partis qui souhaitent être portés à la tête du gouvernement du Québec le 3 octobre prochain :
– La reconnaissance de la crise du logement et la mise en place d’une stratégie nationale sur le logement étudiant ;
– Le passage progressif à une gratuité scolaire effective par le biais de l’aide financière aux études ;
– La reconnaissance du racisme systémique et l’implantation d’un plan d’action sur l’équité, la diversité et l’inclusion pour lutter contre celui-ci ;
– La compensation financière de tous les stages en milieu collégial ;
– Une révision de la formation générale au collégial prenant en compte les compétences technologiques du 21e siècle ;
– Une diversification du processus d’admission universitaire afin qu’il ne réduise plus les étudiant.e.s au simple nombre de leur « cote R ».
Une campagne étudiante aux quatre coins du Québec
Pour concrétiser son engagement dans la campagne qui se prépare actuellement, la FECQ prévoit organiser ses propres mobilisations pour diffuser les priorités étudiantes. En s’alliant avec ses associations membres, mais en unissant également ses forces à celles de ses partenaires de la société civile, elle compte s’assurer que la jeunesse soit au cœur des débats de l’automne prochain.
« Avec nos revendications ambitieuses qui répondent à des besoins criants et une présence active sur le terrain, la population étudiante saura tailler une place pour ses préoccupations dans le monde politique. Nos propositions constructives et positives doivent être entendues pour faire progresser la condition des cégépiennes et des cégépiens », ajoute Mme Labrosse.
Pour accéder à la plateforme de revendications.
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