Le 23 février 2010
Assemblée Nationale du Québec - 18 février 2010
En temps de crise, il faut protéger l’accessibilité à l’éducation
Lors du Rendez-vous économique de janvier dernier, l’unanimité s’est vite faite sur une priorité pour le Québec : l’éducation.
Le constat y était clair. Les entreprises réclament qu’on mette fin à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Les travailleuses et les travailleurs durement touchés par la crise cherchent une formation accessible pour se réorienter. Le Québec doit combler son retard de diplômation universitaire et réduire le problème de l’endettement étudiant. Il n’y a qu’une réponse logique : améliorer l’accessibilité à l’éducation à tous les niveaux.
La ministre de l’Éducation a récemment évoqué la possibilité d’amplifier les hausses les frais de scolarité pour résorber le déficit budgétaire. Cherchez l’erreur. Le dernier dégel des frais de scolarité qui se terminera en 2012 aura déjà augmenté la facture des étudiants de 30%. C’est à d’autres de faire leur part. À cet égard, Québec solidaire fait plusieurs suggestions sur le site couragepolitique.org.
J’aimerais aujourd’hui rappeler à la Ministre qu’il est faux de prétendre qu’un consensus existe sur la hausse des frais de scolarité, les étudiants l’ont rappelé hier en manifestant partout au Québec. Pour Québec solidaire, la perspective est contraire. C’est celle de la gratuité scolaire.