Montréal, le 21 juin 2017 – Françoise David et Boucar Diouf, à l’invitation de l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI), appellent la population québécoise à donner immédiatement afin d’appuyer les populations touchées par la famine dans plusieurs pays d’Afrique et au Yémen. Des organismes de coopération internationale, membres de l’AQOCI, œuvrent sur le terrain avec des partenaires locaux et les communautés affectées pour fournir nourriture, eau potable, services médicaux, soins d’hygiène, etc. Les besoins sont immenses et l’argent manque.
Il s’agit de la plus importante crise humanitaire depuis la Deuxième Guerre mondiale. Si l’aide ne s’intensifie pas, la malnutrition et la mortalité augmenteront de façon exponentielle et la situation dégénèrera en véritable catastrophe. Selon les Nations Unies, des millions d’enfants risquent de mourir de faim au cours des prochains mois. « La population québécoise a démontré par le passé qu’elle peut être très généreuse devant des catastrophes humanitaires. Or il y a urgence en ce début d’été ! Je demande au gouvernement canadien de lancer un appel public aux populations québécoise et canadienne dès cette semaine ! Et je prie mes concitoyennes et concitoyens d’être généreux » déclare Françoise David.
Quatre pays sont particulièrement touchés : le Soudan du Sud, la Somalie, le Yémen et le Nigéria. Dans tous les cas, bien que la sécheresse soit un facteur aggravant, les causes profondes des famines sont bien davantage liées aux conflits, à l’instabilité politique et à la mauvaise gouvernance. Il y a donc un travail important à faire à moyen et à long terme dans ces pays pour renforcer les capacités étatiques et mettre fin aux conflits. Mais dans l’immédiat, sans aide humanitaire, 30 millions de personnes risquent de mourir de faim.
Appel à la solidarité
António Guterres, secrétaire général des Nations Unies, a demandé aux États membres de financer un plan d’urgence. « C’est dans les temps difficiles qu’on réalise à quel point l’humain restera toujours le meilleur remède pour son prochain », affirme Boucar Diouf.
En mai dernier, le gouvernement du Canada a annoncé la création d’un fonds d’urgence. Pour chaque dollar donné entre le 17 mars et le 30 juin 2017 à un organisme canadien visant à répondre à cette crise humanitaire, il versera un montant équivalent dans le Fonds de secours contre la famine. L’AQOCI salue cette initiative solidaire. Toutefois cette annonce a été très peu médiatisée. Nous demandons à la population québécoise et canadienne de faire un don avant de partir en vacances. Le temps presse !
« L’AQOCI et ses membres réitèrent leur solidarité et leur engagement envers les populations qui subissent cette grave crise humanitaire, alimentaire et économique et nous remercions nos concitoyens et concitoyennes de répondre positivement à cet appel » de conclure Michel Lambert, coprésident de l’AQOCI.
Source :
Hélène Gobeil
Responsable des communications
Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI)
Un message, un commentaire ?