La rencontre a porté principalement sur la nomination de la prochaine personne au poste de PDG d’Hydro-Québec, sur la « privatisation tranquille » de la société d’État et sur la transition énergétique en cours au Québec. Le SCFP est particulièrement inquiet que l’effritement du modèle d’Hydro-Québec se poursuive et que la part de la production privée continue de croître.
Rappelons que l’idée derrière la nationalisation du début des années 1960 était que la nation québécoise produise elle-même son électricité au prix le plus bas plutôt que d’être à la merci de monopoles privés. Ce même modèle visait aussi à s’assurer que l’expertise et les retombées demeurent entre les mains des Québécoises et Québécois.
Or, depuis le début des années 1990, où le gouvernement libéral de Robert Bourassa a permis l’essor de petits barrages privés, et le début des années 2000, où celui de Jean Charest a interdit à Hydro-Québec de développer elle-même la filière éolienne, les intérêts privés ont brouillé les cartes.
« On voit de plus en plus d’ententes douteuses entre Hydro-Québec et des entreprises comme Énergir et Boralex : les intérêts privés rôdent toujours et il se trouve des gens pour leur ouvrir la porte. Les députés de Québec solidaire que nous avons rencontrés ne sont pas de ceux-là. Ils sont pleinement conscients des immenses bénéfices du caractère public d’Hydro-Québec et de la nécessité de le conserver pour la transition énergétique et la pérennité du modèle québécois », de commenter
– Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.
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