Le Collectif Éducation sans frontières demande un changement significatif de la politique par les différentes commissions scolaires de Montréal, en commençant par la Commission scolaire de Montréal, qui autoriserait tous les enfants sans statut à aller à l’école en cessant le harcèlement administratif.
Selon Linda Guerry, mère d’un jeune garçon et chercheuse à l’UQÀM impliquée dans le Collectif éducation sans frontières : « La situation actuelle est intolérable. Le gouvernement du Québec et les commissions scolaires ont le pouvoir administratif de faire des changements immédiats, afin que la situation discriminatoire actuelle change. Il n’y a absolument aucune raison pour laquelle la Commission scolaire n’agisse pas maintenant et dans l’urgence. »
En guise de comparaison, les enfants sans statut des juridictions telles l’Ontario, la Californie et le Texas ont accès aux écoles publiques. Il est à souligner que le gouvernement du Québec et les commissions scolaires locales vont à l’encontre de leurs obligations en terme des droits humains internationaux qui garantissent le droit à l’éducation.
Romina Hernandez, une membre du Collectif éducation sans frontières et Mexicains Unis pour la Régularisation ajoute : « Nous avons été en contact direct avec des familles qui ont été confrontés à une barrière fixe quant à l’accès à l’école de leurs enfants. C’est dévastateur pour les parents, c’est dévastateur pour leurs enfants. Nous voulons un changement immédiat. »
Pour de l’information sur le contexte, consultez : http://www.solidarityacrossborders.org/fr/education-across-borders-collective