« Stephen Harper ne respecte pas ses obligations envers les familles et les collectivités, a affirmé la chef du NPD, Nycole Turmel. Nous l’avons vu avec Caterpillar et avec White Birch : les conservateurs restent les bras croisés pendant que des investisseurs étrangers transfèrent des emplois canadiens dans d’autres pays. »
La motion présentée aujourd’hui condamne les récentes fermetures d’usines à London et à Québec, qui ont entraîné la disparition de plus de 1 000 emplois. La motion donne 90 jours au gouvernement pour présenter des modifications à la Loi sur Investissement Canada afin de s’assurer que les investisseurs étrangers soient tenus à des engagements publics et exécutoires concernant « l’avantage net » qu’ils apportent au Canada et à la protection des emplois canadiens.
Cette motion a été présentée par Irene Mathyssen (London Fanshawe) et appuyée par Raymond Côté (Beauport - Limoilou), qui dirigent les efforts du NPD pour défendre les travailleurs des compagnies Caterpillar et White Birch.
« Depuis que Stephen Harper est à la tête du gouvernement, nous avons perdu 400 000 emplois manufacturiers de qualité, a dénoncé Mme Turmel. Et tout ce que le gouvernement fait, c’est de continuer à baisser les impôts de ses bons amis des grandes entreprises, ceux-là mêmes qui transfèrent nos emplois à l’étranger. C’est honteux et inacceptable. »
Le NPD demande l’adoption d’un plan concret de création d’emplois qui inclue des crédits d’impôt ciblés pour les nouvelles embauches, le soutien à la production des petites entreprises et des investissements en infrastructures. Les députés ont voté à l’unanimité en faveur du plan du NPD en octobre, mais Stephen Harper refuse de passer à l’action.
« Les familles ont du mal à joindre les deux bouts, tandis que ce gouvernement se préoccupe uniquement de ses bons amis, s’est indignée Mme Turmel. Il faut mettre fin à l’inaction, protéger les travailleurs et les familles, et protéger nos emplois au pays. »