« À ce stade-ci, on ne peut que spéculer, mais on croit que les mesures prises par les résidents de la municipalité ont eu leur effet », déclare Terry Langley, président de la section locale de Hamilton du STTP.
Hier, des gestionnaires de Postes Canada ont informé Terry Langley que, pour le moment, aucune nouvelle date n’avait été fixée pour mettre fin à la livraison à domicile.
Depuis l’annonce, en 2013, des compressions de Postes Canada, près de 600 municipalités et organisations municipales, dont le caucus des maires des grandes villes de la Fédération canadienne des municipalités, ont exprimé leurs préoccupations quant à la suppression de la livraison du courrier à domicile. Selon les estimations de la Ville de Hamilton, le passage aux boîtes postales communautaires coûterait à la municipalité au moins deux millions de dollars uniquement en frais administratifs.
De nombreux résidents de Hamilton s’opposent farouchement à l’élimination de la livraison à domicile. L’un d’eux, le retraité Henry Evans-Tenbrinke, a occupé l’emplacement de sa boîte postale communautaire pendant des jours, faisant la manchette à l’étranger.
« Nous avons le pouvoir d’insister pour que Postes Canada, qui est un service public rentable, nous consulte avant de procéder à des réductions de services, et nous devons insister pour qu’elle le fasse », affirme Mike Palecek, président national du STTP.
Le STTP soutient que les réductions de services seront un enjeu des prochaines élections fédérales et que le gouvernement conservateur doit en prendre note.