LIMOILOU — Le député néo-démocrate Raymond Côté (Beauport–Limoilou) a dévoilé aujourd’hui les grandes priorités qui seront au coeur de son action au cours de la prochaine session parlementaire, soit l’emploi, le transport en commun et les frais bancaires.
Parmi ces dossiers, M. Côté mettra l’emphase sur la fermeture sauvage de l’entreprise Papiers White Birch, qui confirme la nécessité de renforcer la loi sur Investissement Canada afin de mieux protéger les travailleurs.
« L’investissement étranger est essentiel, estime le député. Mais les multinationales doivent démontrer que leurs projets auront des avantages nets pour le Canada et l’économie locale. La loi actuelle l’exige, mais ne définit pas ce que cela veut dire. Il faut donc lui donner plus de dents et rapidement. »
De plus, M. Côté partage l’opinion de ses collègues du NPD et estime que les fonds de pension des employés devraient être traités comme des créanciers prioritaires en cas de faillite. « Nous n’abandonnerons pas la lutte tant que les régimes de pension des Canadiens ne seront pas protégés comme ils le doivent », martèle-t-il.
L’adoption d’une stratégie nationale de transport en commun telle que proposée par la députée Olivia Chow (Trinity–Spadina) sera le deuxième cheval de bataille de M. Côté au cours des prochains mois. « La Ville de Québec a récemment rendu public un Plan de mobilité durable qui répond aux besoins des familles en matière de transport collectif efficace et accessible, explique le député. Je demanderai donc au gouvernement conservateur de soutenir la Ville dans ses démarches et de prendre part au projet. »
Enfin, le député estime que les conservateurs restent les bras croisés face aux tactiques prédatrices des compagnies de cartes de crédit, alors que les consommateurs et les détaillants sont pris à la gorge en raison des frais exorbitants exigés par celles-ci.
« Stephen Harper avait promis de mettre en place une réglementation plus sévère pour encadrer les compagnies de cartes de crédit, rappelle le député de Beauport–Limoilou. Or, il a rompu sa promesse en se contentant d’un code de conduite volontaire sans réel pouvoir coercitif. Harper doit revenir sur Terre. »