Rappelons que le ministère de l’Éducation et la Santé publique indiquent toujours que l’efficacité des purificateurs d’air n’est pas démontrée, qu’ils peuvent même être nuisibles lorsqu’ils sont mal installés et qu’ils apporteraient un faux sentiment de sécurité.
« Il y a deux ans, on nous servait les mêmes arguments avec le port du masque. C’est pourtant assez clair que cette mesure s’est avérée efficace ! Et non, les gens ne se sont pas mis pour autant à être moins prudents ou encore à délaisser les autres mesures. Donc, je répète : pourquoi se priver d’un outil additionnel qui, en plus, agit spécifiquement sur la source du problème, soit les aérosols et les particules virales ? Ça n’a aucun sens ! », de renchérir Éric Gingras.
Les purificateurs d’air ne constituent pas une solution parfaite, mais ils sont une solution rapide dans une situation d’urgence sanitaire. Leur effet est variable en fonction de différents paramètres (notamment selon la qualité des filtres utilisés, leur positionnement et la grandeur des espaces dans lesquels ils sont installés), mais il n’en demeure pas moins qu’ils peuvent faire partie de la solution et avoir un réel impact pour diminuer le risque de contamination. De plus, ils ont l’avantage de s’installer rapidement et d’être moins onéreux que les échangeurs d’air.
Dans le contexte de la pandémie actuel, ils représentent donc une avenue qui doit être envisagée. « On doit mettre toutes les chances de notre côté ! Le gouvernement a eu deux ans pour faire des travaux et voir au dossier des échangeurs d’air et de la ventilation, sans réelles avancées. Maintenant, plusieurs experts se prononcent pour dire que nous avons à portée de main une solution, à court terme certes, mais qui pourrait nous aider dans le contexte de la pandémie. L’aberration, c’est de voir comment le gouvernement se campe dans ses positions et s’embourbe dans ses justifications alors qu’en Ontario, ils en ont installé des milliers. Pourquoi ne pas agir dès maintenant alors qu’on voit déjà que les cas se multiplient dans nos milieux ? », conclut le leader syndical.
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