Bien que le déversement des eaux usées ait pris fin il y a quelques jours, les amarreurs, c’est-à-dire, les employés dont le travail consiste à attacher les bateaux aux quais à l’aide de gros câbles, ont vu leur santé mise en danger par la négligence de leur employeur.
Plusieurs études ont confirmé la grande toxicité de l’eau sur la santé humaine pendant le déversement. Une analyse faite par le réseau TVA stipulait que l’eau du fleuve était 40,000 fois plus contaminée après le début du déversement. D’ailleurs, la ville de Montréal interdisait tout contact avec l’eau du fleuve pendant le déversement et 48 heures après la fin de celui-ci.
« Les amarreurs dans le cadre de leur travail sont éclaboussés par l’eau du fleuve. L’employeur n’a fourni aucune mesure de protection additionnelle, et aucune communication sur le risque relié au travail n’a été faite pendant cette période. C’est contraire aux clauses de santé-sécurité prévues dans le code canadien du travail », de déclarer André Racette Jr, conseiller syndical au SCFP 375.