Cette revendication s’inspire d’un mouvement né aux États-Unis, où des travailleuses et des travailleurs de magasins à grande surface et de chaînes de restauration rapide se mobilisent depuis quelques années pour avoir de meilleures conditions salariales.
Des avancées récentes ont été signalées sur ce terrain. Aux États- Unis, les gouverneurs des États de New York et de Californie ont ratifié dernièrement deux lois portant le salaire minimum horaire à quinze dollars. Au Canada, seule l’Alberta prévoit hausser son salaire minimum jusqu’à 15 $ l’heure d’ici à 2018.
Est-ce réaliste une telle hausse ?
La vraie question, c’est : est-ce que c’est réaliste de continuer à vivre avec un salaire aussi bas ? Selon des données de Statistique Canada, près de 877 000 travailleurs québécois gagnaient moins de 14,99 $ l’heure l’année dernière. Pour Carole Yerochewski, auteur de Quand travailler enferme dans la pauvreté et la précarité, “ces travailleurs sont coincés dans un cul-de-sac dont ils ne peuvent sortir.”
L’activité sur le salaire minimum à 15 $ fait partie des moyens pour contrer l’austérité et les défenseurs de cette idéologie qui exigent que les pauvres deviennent plus pauvres.
Québec solidaire Montréal et le Comité intersyndical de QS-Montréal