Nous sommes des travailleuses et des travailleurs, syndicalistes, militantes et militants de Québec solidaire. Nous pensons que l’action syndicale et l’action politique, envisagées dans une perspective de combat pour la justice sociale, peuvent et doivent se conjuguer.
L’action politique a besoin des luttes sociales et syndicales pour se nourrir et s’ancrer dans la réalité, tandis que les luttes peuvent déboucher sur la scène politique grâce à un parti comme Québec solidaire.
LUTTE, RÉSISTANCE, AUSTÉRITÉ
Un contexte intéressant
La résistance exercée par la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) et la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) à l’acceptation de l’entente du secteur public vient de mener à deux ententes de principe qui doivent être soumises aux syndicats concernés.
La mobilisation conjuguée dans toutes les régions du Québec du 21 au 27 février 2016 de ces organisations de concert avec celles de la Coalition Main Rouge et celles des employé.e.s municipaux indiquent une avenue pertinente de la lutte à poursuivre contre les politiques d’austérité du gouvernement Couillard et leurs effets.
Comment en arriver à inverser la situation actuelle ?
La lutte pour la justice sociale nécessite que nous comprenions les enjeux de la lutte pour la défense des services publics, pour des salaires qui reconnaissent la richesse que crée le travail que nous faisons, pour une amélioration de la qualité de vie de toutes et tous. Que nous soyons syndiqué.e.s ou non, en emploi ou non, ces questions nous interpellent.
Le budget provincial à venir nécessite de débattre de ces enjeux avec celles et ceux ui sont au front et entre nous, militantes et militants de QS, concernés par les enjeux du travail.
Le comité intersyndical de QS-Montréal