« Nous avons dressé un portrait de la réalité estrienne, mais plus particulièrement celui des membres que nous représentons », déclare monsieur Beaudin. « À titre d’exemples, nous avons traité du cas des conductrices et des conducteurs d’autobus ainsi que des employés de soutien des commissions scolaires, que la réforme qualifie d’utilisateurs fréquents et qui sont soumis à des règles complètement insensées », ajoute-t-il.
« Nous avons aussi soumis à la Commission d’examen les conséquences désastreuses chez nos jeunes diplômés notamment à l’égard de l’obligation qu’édicte la réforme à avoir cotisé au cours des 7 des 10 dernières années, les contraignant ainsi à accepter un travail dans un autre domaine que leur diplomation », renchérit le président du CCSNE.
« En terminant, notre mémoire dénonce le processus d’appel que nous avions qualifié de hasardeux dès son annonce et force est de constater que nous avions malheureusement raison », conclut monsieur Beaudin. Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie compte 12 000 membres répartis dans 110 syndicats en Estrie et représentant les travailleuses et travailleurs du secteur privé, public et parapublic.