De passage en Gaspésie, madame Laurent profite de l’occasion pour visiter les professionnelles en soins de différents établissements de santé et discuter avec elles des enjeux de la Fédération et des projets de petites maisons pour aîné-e-s et de cliniques de proximité qu’elle pilote actuellement. « La population de la région est vieillissante. Nos nouveaux modèles permettraient aux gens âgés et malades de demeurer dans leur milieu plutôt que d’aller dans les grands centres », souligne la présidente.
Rappelons qu’en février dernier, la FIQ lançait officiellement la mise en chantier de nouveaux modèles de soins et de services de santé, afin d’offrir à la population du Québec des services de proximité à l’échelle de la communauté, en permettant aux professionnel-le-s de la santé de mettre à contribution leur plein potentiel. Ce lancement s’inscrivait dans une démarche qui a abouti en avril 2014, alors que les déléguées de la Fédération adoptaient des recommandations en lien avec la mise sur pied des nouveaux modèles. « Nous avons maintenant le vent dans les voiles. Plusieurs projets pilotes sont dans l’air », s’enthousiasme madame Laurent.
Assemblées générales locales en vue de la prochaine négociation
Au cours des derniers mois, la FIQ a tenu des forums ouverts, elle a rencontré ses militantes et ses salariées et elle a pris le pouls de ses membres par l’intermédiaire de groupes de discussion dans différentes régions. Les priorités de négociation qu’elle a choisi d’adopter sont donc le reflet de préoccupations importantes pour les professionnelles en soins qui souhaitent retrouver une satisfaction et une qualité de vie au travail.
« Hier, c’était au tour des membres de Ste-Anne-des-Monts de s’exprimer sur ces grandes orientations, lors des assemblées générales locales de consultation. Elles nous ont ainsi fait part de leurs attentes et de leurs préoccupations en vue de la négociation de la prochaine convention collective, dont l’échéance est prévue en 2015 », rappelle Régine Laurent. Les enjeux régionaux ont teinté les échanges, notamment au regard de la pénurie et de l’attraction-rétention des professionnelles en soins.