Des données qui font réagir le président du SPGQ, Richard Perron : « Le gouvernement ne cesse de répéter qu’il y a péril en la demeure, qu’il faut absolument réduire les dépenses de l’État, alors que clairement la réduction des dépenses dans le secteur des services sociaux est débutée depuis un bon moment. »
De plus, le gouvernement prévoit un surplus budgétaire de l’ordre de 1,6 milliard de dollars dès l’an prochain. Un surplus qui sera versé au Fonds des générations. « Cet argent pourrait être utilisé autrement, à financer les services sociaux, mais aussi à s’assurer que l’État québécois puisse conserver son expertise à l’intérieur de sa fonction publique. En faisant mentir les chiffres, le gouvernement se donne les moyens pour continuer à appliquer ses mesures d’austérité », explique Richard Perron.
En fait, le désinvestissement dans les dépenses de programmes et dans le budget de fonctionnement de l’État est tellement prononcé qu’il a déjà de nombreux effets pervers pour la société québécoise.
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