Grande marche - La Planète s'invite au Parlement
samedi 8 décembre 2018
Départ de la marche samedi le 8 décembre à 14h00 à la Place du Canada à Montréal.
À Montréal, une grande marche pour le climat aura lieu le 8 décembre, au coeur de la COP24.
Nous demandons à tous les paliers de gouvernements de :
1- Reconnaître que l’urgence climatique et la protection de la biodiversité sont les plus grands défis de notre époque et sensibiliser l’ensemble de la population à ce sujet.
2- Développer un plan climatique qui respecte les cibles exigées par le GIEC, c’est-à-dire réduire les émissions de GES d’au moins 45% d’ici 2030 (par rapport au niveau de 2010) et les éliminer complètement d’ici 2050. Présenter à la population un rapport annuel détaillé sur l’atteinte de ces cibles.
3- Interdire tout nouveau projet d’exploration ou d’exploitation des hydrocarbures, et mettre un terme à toutes les subventions directes ou indirectes aux combustibles fossiles.
Qui sommes-nous ?
Nous sommes un groupe de citoyennes et de citoyens bénévoles qui avons décidé de mettre nos forces en commun. Nous sommes un groupe indépendant, non partisan, mû par notre seule volonté d’inciter nos gouvernements à prendre les mesures nécessaires pour répondre à l’urgence climatique et, surtout, par celle de redonner espoir à la population grâce à la mobilisation citoyenne.
Nous ne sommes financés par aucune organisation.
Notre mouvement s’est constitué spontanément le 7 septembre 2018 afin de trouver des avenues à notre indignation, nourrie par l’absence quasi complète des enjeux climatiques dans la campagne électorale québécoise.
Celle-ci s’est soldée par l’élection du parti qui accordait le moins d’importance à l’environnement dans sa plateforme électorale, et ce nouveau gouvernement devra désormais nous convaincre qu’il prend réellement au sérieux les conséquences du dérèglement climatique. La mort de 90 de nos concitoyennes et concitoyens cet été dans les grandes vagues caniculaires et la multiplication des cataclysmes liés au réchauffement planétaire ont aussi, en raison de leur gravité, suscité notre élan de mobilisation. L’été meurtrier qui vient de passer s’annonce malheureusement comme une répétition générale de ceux à venir, et le cri d’alarme doit être entendu.
Nous sommes des gens de tous milieux professionnels, de tous domaines et de tous horizons. Nous rejetons en bloc la résignation et l’inertie.
Nous ne sommes pas à proprement parler un « organisme » ; nous sommes des citoyens et des citoyennes qui se sont organisé-e-s. Nous fonctionnons en toute collégialité et n’avons pas de « chef ». Certain-e-s d’entre nous sont collègues et ami-e-s ; d’autres amitiés se forment à l’instant même où nous mettons nos énergies, nos expertises, nos savoirs et nos imaginations en commun pour inciter nos gouvernements à prendre les mesures nécessaires pour répondre à l’urgence climatique et au déclin de la biodiversité. Depuis le 15 septembre, notre mouvement a essaimé et il est maintenant panquébécois : les préoccupations environnementales sont partagées par des citoyennes et des citoyens de toutes les régions et de tous les âges.
Nous demandons à nos gouvernements de :
1- Reconnaître que l’urgence climatique et la protection de la biodiversité sont les plus grands défis de notre époque et sensibiliser l’ensemble de la population à ce sujet ;
2- Développer un plan climatique qui respecte les cibles exigées par le GIEC, c’est-à-dire réduire les émissions de GES d’au moins 45% d’ici 2030 (par rapport au niveau de 2010) et les éliminer complètement d’ici 2050. Présenter à la population un rapport annuel détaillé sur l’atteinte de ces cibles ;
3- Interdire tout nouveau projet d’exploration ou d’exploitation des hydrocarbures, et mettre un terme à toutes les subventions directes ou indirectes aux combustibles fossiles.
Nous vous tendons la main. Joignez-vous à nous si, vous aussi, vous considérez que nous faisons maintenant face au plus grand défi qu’ait jamais connu l’humanité. Notre avenir est entre nos mains.
L’union fait la force.
L’enjeu est capital, et le temps, compté.
Solidairement vôtre,
Signé le collectif La planète s’invite au parlement