« Nous avons dit dès le premier jour qu’aucun travailleur ne devrait être obligé de supporter seul le coût économique de l’aplatissement de la courbe. Nous sommes totalement unis en tant que pays dans les efforts pour ralentir ce virus, et cela doit inclure la prise en charge des travailleuses et travailleurs qui ont perdu leurs revenus ou qui risquent d’être mis à pied », a déclaré Jerry Dias, président national d’Unifor.
Les groupes d’employeurs et les syndicats se sont unis pour réclamer cette subvention salariale pour les travailleuses et travailleurs canadiens. Maintenant, alors que les employeurs attendent de plus amples détails et des lignes directrices du gouvernement fédéral, Unifor exhorte les décideurs politiques à mettre en place une réglementation responsable pour les employeurs qui bénéficient de cette aide publique. Cela comprend le maintien des programmes d’avantages sociaux et des cotisations aux régimes de retraite, des limites sur la rémunération des cadres et les paiements aux actionnaires, et un engagement à rester neutre pendant les campagnes d’accréditation des syndicats.
« J’espère que cela suffira pour que les grands et les petits employeurs fassent ce qu’il faut, travaillent avec le gouvernement pour qu’un plus grand nombre de travailleuses et travailleurs canadiens soient payés et s’assurent que ces fonds publics sont utilisés pour les bonnes raisons, a poursuivi M. Dias. Nous devons travailler ensemble pour atténuer les mises à pied dans la mesure du possible, en allégeant le fardeau de l’assurance-emploi et en continuant à fournir des services essentiels. »
Unifor a rédigé cette fiche d’information sur la PCU et a diffusé de nouvelles informations sur la réponse du syndicat à la pandémie, ainsi que des ressources pour les membres sur le site unifor.org/COVID19fr.
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