Pour le député, cet épisode démontre à quel point les entreprises pharmaceutiques sont prêtes à s’immiscer dans les décisions des professionnels de la santé dans le but de maximiser leurs profits. « Pouvons-nous vraiment faire confiance à McKesson pour gérer les pharmacies dans l’intérêt du public et non pas pour maximiser leurs ventes ? Dans ce ce contexte, notre proposition de créer un pôle public d’achats groupés et de production de médicaments génériques est plus pertinente que jamais. Cela permettrait de réduire les coûts et de lutter contre l’influence indue que l’industrie pharmaceutique exerce », continue M. Khadir.
Amir Khadir est également préoccupé par la consolidation qui se profile dans le secteur des pharmacies au Québec. « McKesson est déjà propriétaire des pharmacies Proxim. Si elle met la main sur Uniprix, plus de la moitié des pharmacies québécoises seront affiliées à deux grands groupes : McKesson et Jean Coutu. De plus, l’acquisition d’une autre chaîne de pharmacies par un grossiste pharmaceutique représentera un pas de plus vers l’intégration verticale de l’industrie, une situation où une seule entreprise contrôle les divers stades de production et distribution d’un type de produits. C’est une tendance très inquiétante », conclut-il.
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