Bien que l’Intersyndicale soit consciente que cette grève aura lieu durant le concert de l’Orchestre symphonique de Montréal, sur l’esplanade du Parc olympique, elle considère n’avoir aucun autre choix pour en arriver à un déblocage rapide de la négociation.
« Dans tous les cas de figure proposés par l’employeur, les travailleuses et les travailleurs du Parc olympique en sortiraient perdants. Ce ne sont pas des avenues que nous pouvons prendre », mentionne Jonathan Proulx, représentant de l’Intersyndicale du Parc olympique. « Il est désolant d’en arriver à ça, mais ce n’est pas une fatalité. Nous annonçons l’exercice de la grève deux semaines à l’avance, ce qui implique que nous avons le temps de nous asseoir avec l’employeur et de régler rapidement ce dossier qui traîne depuis trop longtemps », ajoute-t-il.
Des attaques envers la relève
Parmi les éléments qui restent à régler, notons la volonté de l’employeur de réduire les droits des travailleuses et des travailleurs ayant moins d’ancienneté, en s’attaquant à leur sécurité d’emploi et, par le fait même, en provoquant une disparité de traitement entre les plus anciens et la relève, ceci dans un contexte généralisé de pénurie de main-d’œuvre. Pour l’Intersyndicale, la précarisation de la relève n’est pas une option. De plus, la question des salaires n’est toujours pas réglée, et ce, plusieurs mois après les ententes de principe survenues au tout début de l’été avec le reste du secteur public.
Le regroupement des syndicats du Parc olympique demande à ce qu’une rencontre se tienne dans les meilleurs délais, avec la présence des conciliateurs.
« La prochaine rencontre sera décisive. Ce sera le moment tant attendu pour négocier réellement et en arriver à un règlement », conclut M. Proulx.
Un message, un commentaire ?