ICI, cette nouvelle appellation, jette également de la confusion parmi le public qui connaît, fréquente et aime Radio-Canada depuis bientôt 80 ans. Le SCRC désapprouve l’idée qui pointe derrière cette opération : essayer de donner une allure « privée » au diffuseur public. Ce genre d’opération de maquillage s’avère peut-être payante pour les diffuseurs privés, mais elle n’a pas sa raison d’être dans une société d’état publique en difficulté.
Le problème de Radio-Canada ne trouve pas sa source dans un superficiel ICI. La racine du vrai problème se trouve au niveau du manque de financement public qui impose une privatisation en douce, jusque dans l’image. En ce sens, nous demandons l’abandon immédiat de cette opération coûteuse et inutile.
Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.