« En cette période de défis multiples, nous avons malheureusement un gouvernement qui semble avoir perdu son gouvernail et qui navigue à vue. Nos membres nous le disent et les sondages le confirment : la hausse du coût de la vie demeure l’enjeu le plus préoccupant. La crise de l’habitation atteint des proportions alarmantes, avec des taux d’inoccupation historiquement bas et des hausses de loyer records. Les coûts de l’alimentation ont aussi fortement augmenté. Cela fait en sorte que la vie est de plus en plus chère », soutient la présidente de la FTQ, Magali Picard.
« De plus, les services publics sont essentiels pour améliorer la qualité de vie de la population. Par exemple, il y aurait lieu de réduire la place du privé en santé et d’améliorer la couverture des soins, notamment en mettant sur pied un régime public et universel d’assurance médicaments. La FTQ demande des investissements significatifs pour améliorer l’accès et la qualité de ces services. Malheureusement, les défis sont grands et plusieurs problèmes persistent. Une personne sur dix se prive de médicaments d’ordonnance pour des raisons financières. Plusieurs soins demeurent inaccessibles pour la majorité de la population », ajoute Magali Picard.
Face à la vie chère : des actions s’imposent
Il n’y a pas de solution unique pour s’attaquer à la hausse du coût de la vie. Le gouvernement doit mettre en œuvre des mesures structurantes. Il faut d’abord s’assurer que tous les Québécois et Québécoises disposent d’un revenu décent, qui passe entre autres par la hausse du salaire minimum, la hausse des prestations d’aide sociale et de solidarité sociale, ainsi que des mesures fiscales efficaces et ciblées. Ensuite, il faut agir pour régler la crise de l’habitation. Le gouvernement doit reconnaître le droit au logement et miser sur des solutions qui vont avoir pour effet de réduire les coûts pour les Québécois et Québécoises.
« Finalement, en ce qui a trait au transport collectif, la centrale estime que le gouvernement doit soutenir des mesures consolidant son financement et le développement du service. Le prochain budget doit être celui des choix courageux et responsables. La FTQ espère que le gouvernement de la CAQ saura faire ces choix », conclut la présidente.
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