« Où sont passées les promesses de François Bonnardel, qui, lorsqu’il était ministre des Transports à l’automne 2021, s’était engagé à agir pour éviter les coupures de service ? Pourquoi la nouvelle ministre des Transports, Geneviève Guilbault, ne respecte pas les promesses de son gouvernement ? », se questionne Marc Gingras, président du CPSTT.
Le CPSTT croit que le gouvernement fait fausse route, car ce sous-financement se traduira par une baisse de service qui encouragera la population à opter pour la voiture plutôt que le transport en commun. Le Conseil rappelle que selon tous les experts, un financement adéquat jumelé à un service efficace ferait une différence dans la lutte au réchauffement climatique tout en permettant aux ménages d’engranger des économies. De plus, le transport constitue le deuxième poste budgétaire des familles québécoises déjà fortement affectées par le coût de la vie.
Rappelons que l’achalandage et les revenus tarifaires des sociétés de transport ont considérablement chuté en raison des bouleversements causés par la pandémie. Encore aujourd’hui, les sociétés de transport n’ont toujours pas retrouvé leur achalandage d’avant. L’arrivée du Réseau express métropolitain (REM) a entraîné aussi une baisse importante du financement des trois grandes sociétés de transport public de la région métropolitaine.
« Ce n’est pas seulement une question d’emplois, c’est aussi un choix de société que l’on doit faire. Un investissement dans le transport collectif amène des retombées socioéconomiques qui profitent à l’ensemble de la population et à l’économie québécoise tout en permettant d’offrir une alternative crédible à l’automobile », d’affirmer Marc Gingras.
Le CPSTT réitère sa demande à la ministre Guilbault de respecter les promesses de son prédécesseur, d’instaurer des mesures pour éviter toute nouvelle réduction de service ainsi que d’offrir de la prévisibilité budgétaire aux municipalités et aux sociétés de transport.
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