Le syndicat avait un mandat d’exercer des moyens de pression allant jusqu’à la grève générale illimitée depuis le 27 novembre 2017. « Les jours étaient comptés avant que nous n’ayons à débrayer. Tout était prêt : locaux de grève à Gatineau et à Saint-Jérôme, règles d’indemnité, pancartes. Nous sommes très heureux de ne pas avoir eu à poser ce geste ultime. », a déclaré la présidente, Marie-Josée Bourget.
Rappelons qu’à la demande de l’UQO, la conciliatrice Louise Létourneau, du ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Aide sociale, a assisté aux trois dernières journées de négociation. « Pour nous, il est clair que sans madame Létourneau, nous n’aurions pas eu une entente satisfaisante pour les deux parties si rapidement. », de poursuivre la présidente.
« Pendant notre négociation, nous avons rencontré les politiciennes et les politiciens pour dénoncer le sous-financement en éducation de l’Outaouais. », a répliqué la présidente. Les porte-paroles en matière d’éducation des trois partis de l’opposition ont tous rencontré le SCCC-UQO-CSN. Toutefois, les ministres André Fortin, Stéphanie Vallée et Hélène David ont refusé de les écouter. Du Parti libéral du Québec, seule Maryse Gaudreault, députée de Hull et ancienne étudiante de l’UQO, les a vus.
Maintenant, le SCCC-UQO-CSN se dit prêt à travailler pour le projet de campus unifié du recteur, Denis Harrisson. Il faut que l’UQO reçoive les fonds nécessaires pour réunir ses deux pavillons de Gatineau, mais aussi qu’elle ait une enveloppe dédiée pour les salaires de ses ressources humaines. La présidente est claire : « Le recteur a trouvé le moyen de régler avec les personnes chargées de cours ; il lui faut régler rapidement avec les professeures et les professeurs pour que nous puissions toutes et tous travailler ensemble. »
Maintenant que l’entente de principe est entérinée, la priorité est de régler les nombreux griefs actifs. « Derrière chacun des griefs, il y a des personnes qui souffrent. Régler ces griefs est essentiel pour améliorer nos relations de travail », a soutenu Madame Bourget.
Enfin, le SCCC-UQO-CSN souhaite un règlement rapide avec les professeures et les professeurs. « Nous sommes solidaires avec les profs et nous allons les soutenir jusqu’à ce qu’il y ait une entente raisonnable entre eux et l’UQO », a mentionné Marie-Josée Bourget.
Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO-CSN a été fondé en 1993. Il compte près de 700 membres dont le tiers enseigne au campus de Saint-Jérôme.
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