Par le déploiement d’une ligne de piquetage devant les bureaux de la CDPDJ situés sur la rue Saint-Jacques à Montréal, les conseillères et les conseillers juridiques manifestent leur exaspération face à une situation qui a assez duré. « C’est quand même incroyable que la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse refuse de traiter ses employé-es de façon juste et équitable. Nous demandons seulement la parité avec nos collègues avocates et avocats de l’État, rien de plus. » explique Jean-Sébastien Imbeault, président du syndicat.
Plusieurs rencontres de négociations se sont tenues dans les dernières semaines et certaines demandes semblent avoir été entendues par la partie patronale. Toutefois, la CDPDJ refuse obstinément de considérer des ajustements à l’horaire de travail, une mesure qui a pourtant été incluse dans les ententes conclues avec les procureurs de la couronne, les juristes de l’État et les avocats de l’aide juridique en 2011. « Tant et aussi longtemps que nous n’aurons pas signé une nouvelle convention collective, nous maintiendrons la pression. » soutient Me Pierre-Yves Bourdeau, conseiller juridique à la direction du contentieux à la CDPDJ. D’autres actions sont à prévoir dans les prochaines semaines.
Affilié à la Fédération des professionnèles de la CSN, le Syndicat des employé-es de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse représente 150 salarié-es, dont 15 conseillères et conseillers juridiques.