Faut-il sauver les dividendes ? (non)
Face aux revendications salariales, les classes dominantes s’érigent en défense des intérêts des actionnaires. Mais ces défenses oublient la réalité d’un capitalisme financiarisé et en crise structurelle.
Face aux revendications salariales, les classes dominantes s’érigent en défense des intérêts des actionnaires. Mais ces défenses oublient la réalité d’un capitalisme financiarisé et en crise structurelle.
Alors que la victoire lui semble acquise lors des élections législatives du 25 septembre, la coalition de droite et d’extrême droite italienne paraît désormais plus préoccupée par la concurrence interne entre ses membres.
La crise taïwanaise a prouvé la centralité de la compétition entre Pékin et Washington. Sur le plan économique et historique, c’est aussi le produit des errements de la gestion par les États-Unis de leur propre hégémonie.
Depuis l’annonce de l’accord électoral à gauche, une offensive conservatrice doute de la faisabilité de son « programme partagé » en oubliant le manque de sérieux des programmes concurrents. Mais la clé de la réussite d’un tel programme sera la constitution d’un socle politique solide.
L’irruption de l’inflation conduit les élites politiques à remobiliser les récits des années 1970. Mais cette crise est d’abord une crise profonde du capitalisme contemporain, de ses impasses et de sa gestion.
La semaine dernière, le marché des cryptoactifs a accéléré une baisse entamée depuis la fin mars. Désormais, ce sont les piliers du système, les stablecoins, qui sont touchés. Un symptôme d’une crise plus générale au sein du capitalisme.
Désormais en défaut de paiement et soumis à des pénuries alimentaires et à une inflation vertigineuse, le Sri Lanka paie une politique imprudente de plus de dix ans. Les attentats, le Covid et la crise ukrainienne ont achevé un modèle déjà fragile.
Un rapport d’Attac et du syndicat Solidaires montre que l’effort contre la fraude fiscale se réduit, malgré les discours officiels. En revanche, les bénéficiaires de prestations sociales sont de plus en plus mis sous pression.
La candidate du Rassemblement national, peu à l’aise sur le terrain économique et soucieuse de démontrer le « sérieux » de son projet, a présenté un chiffrage précis des mesures qu’elle défend. Au risque de l’effet boomerang.
Pour le président-candidat, « les devoirs valent avant les droits ». Cette logique, qui va à l’encontre des principes fondamentaux de l’État social et l’État de droit, irrigue l’ensemble de son projet de réélection. En distinguant les bons et les mauvais citoyens.
La présentation du projet d’Emmanuel Macron et l’action du gouvernement face à l’inflation prouvent que la logique économique du président n’a guère changé depuis 2017. Elle s’est radicalisée vers une garantie universelle donnée au capital.
L’évolution économique de la Russie depuis 1991 permet de comprendre la fuite en avant militaire du régime. Plus qu’un conflit entre deux modèles de capitalisme concurrents, la guerre livrée à l’Ukraine répond au besoin de nouvelles ressources, de nouveaux marchés.
Le ministre des finances allemand, le libéral Christian Lindner, a fermé la porte à toute réforme du pacte de stabilité. Face à l’inflation, la coalition au pouvoir en Allemagne semble avoir fait le choix de l’austérité.
Avec le retour de l’inflation, un spectre resurgit dans la sphère économique : la « boucle prix-salaires », qui serait synonyme de chaos. Mais ce récit ancré dans une lecture faussée des années 1970 passe à côté des enjeux et de la réalité.
Grèves dures, démissions en masse, progression des syndicats : outre-Atlantique, le mouvement social a repris des couleurs avec la pandémie. Celui-ci va cependant devoir faire face à des défis économiques et politiques majeurs.
L’agence de notation Fitch a placé officiellement le promoteur immobilier chinois et un de ses concurrents en « défaut ». En début de semaine, Pékin avait déjà pris le contrôle effectif du groupe en vue de sa restructuration.
Dans un ouvrage récemment paru, les Économistes atterrés posent une question qui peut sembler triviale mais est essentielle : de quoi avons-nous vraiment besoin ? Poser la question, c’est déjà changer la logique de l’économie. Entretien avec la coordinatrice de l’ouvrage, Mireille Bruyère.
L.e troisième rapport d’évaluation de la réforme de la fiscalité du capital de 2018 n’a pas pu identifier d’effets économiques positifs, seulement une hausse gigantesque des dividendes versés aux ultra-riches. Le récit d’Emmanuel Macron s’effondre face à la réalité
Avec la poussée des prix, le récit d’une situation d’inflation et de ralentissement économique qui serait propre aux années 1970 revient dans le discours économique. Mais la vraie crise est celle du néolibéralisme, et ce récit apparaît comme un piège avant la présidentielle.
Plus grand promoteur chinois, Evergrande est désormais au bord de la faillite. Une illustration des contradictions et des difficultés croissantes du modèle chinois.
Le développeur chinois géant Evergrande se rapproche de plus en plus de l’abîme. Sa faillite pourra prendre de multiples formes, mais elle ne sera pas anodine pour l’économie mondiale.
À en croire les membres du gouvernement, la reprise économique annoncerait le retour des « jours heureux ». Mais l’analyse de la situation conduit plutôt à douter de cet optimisme.
Dans son dernier ouvrage paru en allemand en juillet, le sociologue de l’économie Wolfgang Streeck explore les blocages du monde post-néolibéral. Pour lui, l’alternative se situe entre une mondialisation de plus en plus autoritaire et un ensemble confédéral de petites démocraties.
Joe Biden a fait de nouvelles concessions aux républicains en abandonnant son projet de hausse du taux d’impôt sur les sociétés et en réduisant son plan d’investissements. Retraite tactique ou renoncement ?
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