Parmi les points en demande de la part des travailleuses et des travailleurs à la table de négociation, on retrouve les iniquités de traitement, les horaires atypiques, les vacances et surtout la rémunération. « C’est un message clair envoyé au gouvernement Legault qui refuse jusqu’à présent d’accorder les mandats nécessaires à la Sépaq pour remplir pleinement sa mission, alors qu’il nage dans les surplus budgétaires. Comment le gouvernement de la CAQ peut-il justifier de maintenir des conditions salariales précaires pour le personnel de la Sépaq ? Difficile de ne pas y voir un désintérêt de ce gouvernement pour tout ce qui touche la protection de l’environnement qui est au cœur de la mission de nos parcs et réserves fauniques », indique Maryse Rousseau, vice-présidente du SFPQ.
De son côté le président général du SFPQ, Christian Daigle, accueille avec satisfaction les résultats de cette tournée qui témoigne de la volonté des membres d’aller jusqu’au bout et d’appuyer le comité de négociation. « Nous espérons que la Sépaq recevra les mandats nécessaires du gouvernement du Québec afin qu’on puisse obtenir un règlement avant la période estivale et ainsi éviter la tenue de moyens de pression. N’oublions pas que la très grande majorité de nos membres à la Sépaq sont des employés saisonniers et parmi les plus bas salariés de l’appareil gouvernemental québécois ! », rappelle le porte-parole syndical.
Rappelons que la négociation porte sur le renouvellement des conventions collectives des quelque 2 000 membres du SFPQ dans les parcs nationaux, les réserves fauniques, le Manoir Montmorency et le Parc de la Chute-Montmorency, la Station écotouristique Duchesnay, le siège social, les campings des Voltigeurs, les centres touristiques du Lac-Kénogami et du Lac-Simon, le Gîte du Mont-Albert, l’Auberge de montagne des Chic-Chocs et l’Auberge de Port-Menier ainsi que l’Aquarium du Québec.
Un message, un commentaire ?