Cette pratique des gestionnaires est d’autant plus questionnable que des ententes visant le personnel occasionnel ont été conclues entre le Secrétariat du Conseil du trésor et le SFPQ en vue du renouvellement des conventions collectives des accréditations Fonctionnaire et Ouvriers. Ainsi, plusieurs travailleuses et travailleurs sont dans l’attente d’une confirmation afin d’obtenir un poste permanent. « La mise à pied, si près de l’obtention d’un poste permanent, est non seulement déplorable, mais nous nous questionnons sur la légalité du geste. C’est pourquoi nous avons demandé un avis juridique afin de statuer rapidement sur les droits de nos membres et les obligations de l’employeur dans le processus de dotation en cours », explique Madame Martineau.
Un gouvernement sans cœur pour son personnel occasionnel, déplore le SFPQ
jeudi 31 mars 2016 /
QUÉBEC, le 31 mars 2016 - Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) dénonce l’attitude cavalière du gouvernement du Québec envers son personnel occasionnel. En effet, pour des milliers de travailleuses et de travailleurs occasionnels au sein de l’appareil public québécois, le 31 mars signifie la fin de leurs contrats de travail. Or, des gestionnaires refusent de dire aux membres du personnel occasionnel si cette journée est leur dernière à l’emploi dans leur ministère ou organisme. « On demande aux gens de se présenter au bureau demain matin, le premier avril, sans savoir s’ils auront ou non encore un emploi. C’est un manque flagrant de sensibilité à l’égard de nos membres. Quel genre d’employeur traite ses employés de la sorte en 2016 au Québec », s’indigne la présidente générale du SFPQ Lucie Martineau.