« Notre convention collective est échue depuis six mois aujourd’hui. Le gouvernement reste sur ses positions et n’offre rien pour s’attaquer réellement à la surcharge de travail dans le réseau de la santé et des services sociaux (RSSS) ni pour bonifier la formation et le développement de notre pratique professionnelle. Nous manifestons aujourd’hui pour que le gouvernement comprenne que les professionnel·le·s et technicien·ne·s en ont assez d’être mis·es de côté », a déclaré la présidente de l’APTS, Andrée Poirier.
Alors que la 2e vague de la pandémie frappe durement le Québec, les membres de l’APTS tiennent à marquer ce regrettable anniversaire tout en respectant les consignes de la Santé publique.
« La crise de la COVID-19 a démontré les impacts de la pénurie de personnel sur le RSSS. Le personnel du réseau est au bout du rouleau. Il est plus que temps de mettre en place des mesures améliorant concrètement l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre pour amener du sang neuf afin de soutenir les équipes en place. Le gouvernement, qui traîne les pieds depuis six mois, refuse toujours de bonifier les primes mises en place pour tenir compte des diverses réalités vécues par nos membres. Il s’agit pourtant d’outils essentiels pour amener des ressources à s’engager dans les secteurs névralgiques de notre réseau public », a poursuivi Andrée Poirier.
Depuis le début de cette négociation, l’APTS s’est montrée soucieuse d’apporter des solutions concrètes pour assurer le caractère public du RSSS et s’assurer que ses membres puissent travailler dans des conditions optimales afin d’offrir des soins et des services de qualité à la population.
« La force vitale de notre réseau, ce sont les salarié·e·s. Le gouvernement les néglige depuis trop longtemps et n’écoute pas leurs demandes légitimes, qui vont également profiter à l’ensemble de la population du Québec. Le contexte pandémique prouve la nécessité d’améliorer les conditions de travail de nos membres. Il offre aussi au gouvernement Legault une occasion en or de se démarquer de ses prédécesseurs et d’offrir à nos 56 000 membres des conditions de travail dignes et respectueuses de leur expertise », a conclu la présidente de l’APTS.
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