« Nous savons tous que depuis 2010, les commissions scolaires ont essuyé des compressions bien plus importantes. Depuis le dernier budget libéral, nous savons que les compressions demandées s’élèvent à plus d’un milliard de dollars depuis 2010. C’est beaucoup plus que les économies d’efficience réalisable du rapport Lacroix », nuance la présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Louise Chabot.
La réalité des territoires
Le rapport Lacroix ne peut pas tenir réellement compte des facteurs environnementaux des commissions scolaires tels que la taille du territoire, le milieu socio-économique, etc. Ce n’est pas avec quelques variables environnementales saupoudrées par-ci par-là qu’on arrive à avoir une idée juste et réelle de l’efficience d’une commission scolaire dans l’utilisation de ces ressources. C’est pourquoi ces résultats doivent être pris avec une très grande précaution.
Sur la question des fusions
Notons aussi que les commissions scolaires de petite taille sont surtout en régions éloignées. Elles font face à des réalités bien particulières que le rapport Lacroix n’a pas réussi véritablement à considérer. Les projets de fusion pour ces commissions scolaires pourront être évalués au mérite, mais la CSQ demeure sceptique, étant donné le territoire déjà très imposant couvert par ces petites commissions scolaires. La présidente fait remarquer que les expériences passées ont clairement démontré que les fusions et le brassage de structure, ne mènent pas à des économies, mais plutôt à des dépenses d’argent et d’énergie.