Au total, près d’une dizaine de postes d’intervenants psychosociaux sont abolis dans les différents services pour les enfants, les familles et les adultes. Six travailleuses et travailleurs sociaux attachés au secteur Famille-Enfant-Jeunesse perdent leur affectation. Le secteur de la santé mentale sera privé de deux professionnels, une mesure qui allongera encore plus la liste d’attente.
« D’un côté, on nous dit qu’il y a un moratoire sur ces coupures, de l’autre on nous avise qu’on procède… Les décisions varient selon qu’elles proviennent du CSSS ou du CIUSSS, déplore Josée Fréchette, responsable politique de l’établissement pour l’APTS. Cette confusion autour des fins d’assignation et des abolitions de poste est très éprouvante pour les intervenants concernés, soumis à un stress d’autant plus grand qu’ils se demandent ce qu’il adviendra des gens en difficulté qu’ils accompagnent. »
« De plus, poursuit-elle, bien que la direction ait suspendu sa décision de fermer dès samedi le centre de jour du CLSC René-Cassin, les proches aidants sont dirigés vers d’autres ressources. Le centre de jour joue un rôle important dans notre communauté et ses services sont indispensables pour les familles. Une quarantaine de proches aidants sont en attente de services de counseling par des travailleuses sociales. Nous réitérons notre demande à la direction du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal : ne laissez pas tomber les proches-aidants qui sont en attente de services et qui accompagnent les personnes vulnérables à domicile ! »