« On aurait vraiment souhaité éviter la grève, car en arriver là signifie qu’on n’arrive pas à se faire entendre autrement » explique Éric Pronovost, président de la FPSS-CSQ. « Jeudi dernier, on a lancé un ultimatum au gouvernement en lui donnant 11 jours pour en arriver à une entente et éviter une première journée de grève de nos membres. Or, après la rencontre d’hier à la table anglophone, on doit voir la réalité en face : le gouvernement ne fait aucun effort pour trouver une entente avec le personnel de soutien scolaire anglophone. Aucune proposition n’est faite par la partie patronale malgré notre exercice d’élagage et de priorisation ainsi que nos avis de grève. Pis encore, la partie patronale refuse de bouger sur les demandes périphériques à coût nul » ajoute-t-il.
À ce jour, 40 rencontres entre les deux parties ont eu lieu en un an et demi de négociation et aucun sujet n’est réglé. C’est nettement plus que la moyenne des rondes de négociations habituelles.
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