« Ces animatrices et animateurs font un travail exceptionnel auprès des personnes immigrantes et méritent pleine reconnaissance. C’est précisément pour améliorer leurs conditions de travail et pour profiter des gains négociés avec le gouvernement par notre fédération qu’ils viennent gonfler nos rangs », se réjouit Caroline Quesnel, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) qui constate un effet boule de neige depuis que deux syndicats ont signé leur première convention collective en décembre dernier.
Rappelons qu’au Québec, les conditions de travail des animatrices et animateurs en francisation non syndiqué-es ne sont balisées que par les normes du travail, ce qui est synonyme de précarité. Elles sont trop souvent considérées comme des employées à contrat.
Des gains concrets
En se syndiquant avec la FNEEQ-CSN, ces travailleuses et travailleurs gagnent un meilleur salaire. À titre d’exemple, elles sont intégrées à la structure salariale du secteur public ; elles obtiennent une pleine reconnaissance de leur expérience et sont rémunérées adéquatement pour la préparation des cours, les rencontres d’équipe et le développement d’activités.
De plus, la nouvelle convention collective protège également le droit de propriété intellectuelle du matériel pédagogique qu’elles créent. Elles obtiennent aussi que les heures supplémentaires soient rémunérées adéquatement et que les droits parentaux soient mieux protégés. Enfin, elles ont droit à une paie de vacances bonifiée et à autant de congés sociaux et de congés de maladie payés que ceux accordés aux autres employé-es syndiqué-es des cégeps.
La FNEEQ-CSN souhaite la bienvenue à celles et ceux qui se joignent à elle et invite l’ensemble du personnel qui œuvre en francisation au Québec à faire partie du mouvement.
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