Peu et vraiment peu sinon que pour lui il y a une chose qui prime à ses yeux : les chiffres (4000 postes d’aide à la classe et la création de 5000 postes d’enseignant.es) et l’argent (un salaire de départ de 65 000$ pouvant aller, avec l’ancienneté, jusqu’à 109,000$ ; des augmentations salariales de 18% à 27%). Le chef de la CAQ revient encore une fois à la charge avec sa vision comptable de la négociation. Le coût des ententes en éducation (FSE-CSQ et FAE) et avec le Front commun (CSN, CSQ, FTQ et APTS), sera semble-t-il élevé et c’est dans le budget des prochaines années que cela sera constaté. Par conséquent, le retour à l’équilibre budgétaire devra même être reporté de quelques années.
Nous verrons donc, en mars prochain, à combien s’élève la facture totale de ce qui a été conclu et entériné jusqu’à maintenant par les salarié.es syndiqué.es du Front commun intersyndical et de la FAE. Lors du dévoilement du grand chiffre, il y a une chose qu’il faudra avoir en tête, c’est quand même le gouvernement caquiste qui a décidé de se priver de 7 milliards de revenus par année en baissant les impôts des contribuables.
Les personnes qui oeuvrent dans les secteurs public et parapublic savent que ce ne sont pas les 650 000 salarié.es syndiqué.es (dont environ 75% sont des femmes) qui ont toutes et tous un revenu décent en lien avec leur travail. Plusieurs salarié.es syndiqué.es de ces deux secteurs déterminants pour notre qualité de vie en société vivotent avec une fraction de salaire et occupent un poste à temps partiel souvent non permanent.
La plus récente ronde de négociation a pu régler certains problèmes en éducation au niveau de l’aide à la classe, il y aura également l’ouverture de postes menant à la permanence, mais l’acceptation des ententes de principes négociées à la FAE et à la FSE-CSQ s’élève entre 50 et 60% selon les fédérations syndicales. À ce moment-ci, de tels résultats n’augurent rien de bon pour la suite des choses.
Il se peut que la ronde de négociation 2022-2023 (qui n’est toujours pas terminée avec le SFPQ, le SPGQ et la FIQ) apparaisse dans l’histoire comme la ronde d’un règlement négocié qui aura généré, en éducation élémentaire et secondaire, le nombre le plus élevé d’insatisfactions. C’est d’une tristesse affligeante quand on connaît l’importance de ce secteur pour l’avenir des jeunes et de la société.
À suivre…
Yvan Perrier
18 février 2024
19h45
yvan_perrier@hotmail.com
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