La Ville ne considère d’ailleurs plus ce boisé comme un milieu naturel d’intérêt, malgré qu’il ait un caractère écologique exceptionnel, qu’il soit facilement accessible par métrobus et largement fréquenté. La planification municipale prévoit seulement la préservation de 9,8 hectares, mettant ainsi en péril l’équilibre du boisé Neilson et la survie même des quelques hectares résiduels.
En 2011, notre collectif se montrait déjà indigné par la façon d’agir de la ville dans le dossier du boisé Neilson et par son peu de souci de protéger un joyau du patrimoine naturel de Québec. La ville procède d’ailleurs pernicieusement au développement du boisé Neilson, de manière graduelle. Plus récemment, elle a autorisé la construction d’un immeuble à logements à l’intersection de la rue Valentin et du boulevard Neilson. En ce moment, elle met en vente une parcelle qui lui appartient. Depuis 2005, elle a cédé 2,7 hectares aux fins de développement.
Nous sommes outrés par le sort que réserve la ville de Québec au boisé Neilson alors que nous affrontons les changements climatiques et la baisse catastrophique du nombre d’êtres vivants (biomasse), ici comme partout sur la planète. En conséquence, nous exigeons que la ville de Québec mette fin à la vente de son terrain au boisé Neilson et révise le statut de cet espace naturel exceptionnel afin de le protéger définitivement. Nous recommandons qu’elle mette en vigueur un moratoire touchant tout développement sur les terrains du Boisé Neilson.
Nous invitons, par ailleurs, la population à signifier leur appui à la sauvegarde de ce boisé par la signature de la pétition initiée par les Amis du Boisé Neilson.
Pétition
http://chng.it/JLH2n2rhSb
« Notre pétition en ligne reçoit l’appui de plus de 1500 citoyens, alors que sa version papier compte 3300 signataires. (…) Nos actions tiendront compte des occasions qui nous seront offertes d’exprimer nos préoccupations et de faire valoir notre projet de parc national urbain », Daniel Desroches, porte-parole des Amis du boisé Neilson, le 13 octobre 2020 dans Québec
hebdo.
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